Un siècle pour bafouer les droits acquis au prix de vies ?
Nous ne pouvons évidemment pas vivre comme en 1936.
La société, le progrès technique, les mentalités, les valeurs ont changé, ne désirant pas utiliser le terme « évolué ».
Principalement une société qui se mondialise pour favoriser le capitalisme !
La semaine de 6jours, les congés payés ont offert une manne d’or au commerce des loisirs.
Puis, l’augmentation des salaires, des temps libres, le crédit ont généré une société de consommation.
Faisant référence à notre Président actuel, à l’excellent livre « Été 36 »de Marc Pénet :
« Chez nous, la modernisation du contrat social passe le plus souvent par des ruptures. Et, l’on constate que l’identité de la France se révèle particulièrement dans les moments où le pays se révolte. »
Le Front Populaire est né au début des années 30, dans un contexte qui ressemble à celui du début de ce siècle, à peine entamé.
Soit :
– un climat de crise économique suite au crash boursier de Wall Street en 1929, dont les effets ne se sont faits ressentir que 3 années plus tard,
– un chômage croissant,
– la montée de ce que l’on appelle aujourd’hui « l’Extrême Droite »,les « fascistes ».
A nous la liberté !
Chanson de l’un des films de René Clair.
« La liberté, c’est toute l’existence mais les humains ont créé les prisons.
Les règlements, les lois, les convenances.
Et les travaux, les bureaux, les maisons… »
Refrain :
« Partout, si l’on croit l’histoire.
Partout, on peut rire et chanter.
Partout, on peut aimer et boire.
A nous, à nous la liberté. »
Les auberges de jeunesse

En 1936, Léo Lagrange, alors sous-secrétaire d’État, à l’organisation des sports et des loisirs, s’entretient avec différents responsables de compagnies de chemins de fer. Il obtient des réductions de 40 %sur les billets de troisième classe. Ce qui permettra aux« catégories basses » des travailleurs de découvrir la France.
C’est également Léo Lagrange qui est à l’origine de nombreux terrains de sport. Bon nombre de stades portent son nom.
Il sera également passionné de ski, donc l’initiateur des congés d’hiver.
Léo Lagrange n’est pas le « père » des auberges de jeunesse.
André Chamson a déclaré en août 1936 :
« S’il fallait donner un visage au Front Populaire, ce serait celui d’un jeune homme bruni par le soleil, aux muscles longs, habitué à la marche et aux morsures du soleil, à l’âme candide et pourtant sans naïveté, qui chante en marchant à côté d’autres jeunes hommes semblables à lui-même. »
Il a oublié les femmes, ce qu’on lui reprocherait vivement aujourd’hui !
Les auberges de jeunesse sont nées en France, s’inspirant d’un modèle allemand,ce que l’on pourrait deviner en lisant la déclaration d’André Chamson, qui ne peut que faire penser à la vision aryenne d’Hitler.
La première auberge fut inaugurée en 1930, près d’Étampes.
La vocation des auberges était de constituer un réseau de lieux d’accueil pour les jeunes voyageurs. Peut-on dire une ébauche de réseau social ?
Il n’y avait pas de gilets jaunes en 1936.
Parce que les photos étaient en noir et blanc ?
Ou, parce que Sarkozy ne les avait pas imposés…