Conflit d’autorité au sein des 7 Vallées
À ma gauche, le Maire d’Hesdin, short blanc et rouge, poids plume, mesurant 1 commune, pesant 2 200 habitants, tout mouillé.
À ma droite, le Président de la Communauté de Communes, short vert et bleu, poids lourd, mesurant 69 communes, pesant 30 371 habitants, à jeun.
Ce différent se résoudra-t-il à l’aube, tous les coups étant permis, sur le Champ Sainte Marie ?
Ce cas de figure ne se limite pas aux 7 Vallées.
Ni aux départements vis à vis des régions, des régions vis à vis du gouvernement.
Des gouvernements vis à vis de l’Europe… ?
Le pouvoir ne se partage pas.
Chacun voyant midi à sa porte ou dans le pas de ses ambitions, personnelles, politiques et autres.
La Maire d’Hesdin refuse-t-il l’autorité de la Communauté des Communes ?
Cette dernière abuse-t-elle de son autorité ?
Peut-on considérer une communauté de communes comme étant une fédération ?
Une définition de fédératif est ce qui est relatif à un accord, un pacte entre nations, entre communes en l’occurrence.
En ce cas, quel peut être l’intérêt de la notion d’autorité ?
Puisque le conflit est souvent présenté par les représentants des minorités ou des unités fédérées comme un problème de légitimité, plutôt que de droit ou de stricte légalité ?
Ne connaissant ni les tenants, ni les aboutissements, ni les intérêts de chacun des protagonistes, considérée de l’extérieur, la Communauté des Communes me paraît pratiquer une gouvernance peu démocratique, tout comme le maire d’Hesdin au sein de sa municipalité.
Assistons-nous à un conflit raisonné, raisonnable ou à une joute entre égos démesurés ?
En avons-nous besoin ?
Exemples de conflit d’autorité ou d’intérêt dans l’histoire :
“Une ville contre son seigneur. Albi dans la première moitié du XVIème siècle.”
“Entre le XVème et le XVIIème siècle, Albi est le théâtre de procès qui opposent les consuls à leur évêque.
À partir des pièces de ces procès, les consuls qui se retrouvent toujours à l’origine des procès, attaquent sans relâche les officiers de l’évêque, leur reprochant leur mauvaise conduite.
Leurs motivations sont de plusieurs natures : symboliques car ils vivent mal l’obligation de se découvrir devant le représentant de leur seigneur absent, économiques car ils veulent se garantir un maximum de revenus et politiques car ils tentent de s’assurer le plus ferme contrôle sur la ville.” Source : Les cahiers du CHRQ.
“Le conflit d’autorité dans la fourmilière madrilène du XVIIème siècle.”
En réinvestissant le siège de la cour des monarques espagnols, Madrid devient un véritable laboratoire du conflit d’autorité.
Au XVIIème siècle, les autorités publiques et politiques de la ville, de la cour et du palais royal construisent leur légitimité et les discours qui la portent dans le chaudron du conflit de juridiction.
Le gouvernement de la ville de cour et l’administration de la monarchie se confondent alors pour déterminer dans le conflit d’autorité de véritables choix politiques.
[…] Des nouvelles concernant le Champ Ste Marie ? par exemple, qui fut à l’origine d’une polémique ? […]