L’événement, à l’initiative de l’Union mondiale des Marchés (WUWM), va permettre de célébrer à échelle internationale le dynamisme et la modernité du Marché.
Plusieurs milliers de Marchés en Europe et dans le monde !
De la Hongrie à la Chine en passant par les États-Unis, de nombreux pays ont participé à cette grande fête des Marchés.
En 2016, Londres, Chicago, Hong-Kong, Barcelone, Bordeaux, Dublin, Berlin, New-York, Budapest, Venise, Madrid… seront au rendez-vous !
En France, tous les acteurs du Marché à l’initiative
En France, la « Fête Internationale des Marchés » est issue d’une décision commune, réunissant Marchés de Gros, Marchés de Détails, Fédérations, Commerçants & Villes.
Plus de 500 Marchés ont répondu présents en 2015.
En 2016, ce sont près de 1 000 Marchés qui sont espérés pour cette célébration qui reste ouverte à tous Marchés et ce quel que soit son mode de gestion au travers, notamment, d’un module peu coûteux et rapide à mettre en œuvre.
Les objectifs de la Fête Internationale des Marchés
Mettre en avant les marchés en tant que lieux de modernité, de qualité de l’offre et de convivialité.
Le marché est un circuit de distribution court, mais également un créateur de lien social en centre-ville.
De l’intérêt des marchés “plein vent” ?
« Les produits vendus sur les marchés peuvent être bien meilleurs que ceux proposés par la grande distribution, mais ils peuvent être bien pires.
La qualité est plus homogène dans la grande distribution », lance Antoine de Raymond, sociologue à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et auteur de l’ouvrage “En toute saison. Le marché des fruits et légumes en France”, publié aux éditions PUR.
« Les grands marchés sont de plus en plus animés par des revendeurs qui se fournissent, comme la Grande Distribution, dans les marchés de gros.
Dans ce cas, acheter sur le marché n’apporte aucun avantage en termes gustatifs », complète l’économiste Christian Jacquiau, spécialiste du commerce.
Et s’approvisionner chez un agriculteur qui vend en direct sur le marché n’est pas non plus une garantie de qualité « puisqu’il peut très bien produire de manière intensive, en recourant massivement aux pesticides ».
Les produits sont-ils plus frais sur le marché ?
« C’est vrai. D’ailleurs, si les marchés perdaient cet atout, ils perdraient tout puisque les consommateurs viennent avant tout pour la fraîcheur des produits », explique Yuna Chiffoleau, chercheuse à l’Inra et spécialiste des circuits courts alimentaires.
« Les produits sont plus frais sur le marché car ils sont toujours achetés du matin : un revendeur ne ramène jamais de produits, il ne stocke pas » ajoute Christian Jacquiau.
Contrairement à la grande distribution « où les fruits et les légumes peuvent être conservés au froid pendant 8 à 15 jours, voire plus, ce qui leur fait d’ailleurs perdre des vitamines et donc de la qualité nutritive », ajoute Yuna Chiffoleau.
Les marchés sont-ils moins chers ?
« Les enquêtes prouvent que les consommateurs qui ne font jamais le marché pensent que les prix y sont plus élevés, ce qui n’est pas vrai.
Pour autant, ils ne sont pas forcément moins chers, tout dépend des catégories de produit et des saisons », indique Yuna Chiffoleau.
« Si la grande distribution propose des prix très attractifs sur le porc industriel et le bœuf de race laitière, le bœuf de race bovine et le poulet fermier y seront plus onéreux que sur les marchés.
Pour les fruits et légumes, ceux de pleine saison seront toujours moins chers sur les marchés. »
Idem pour les produits frais, œufs, beurre, fromages qui sont moins chers sur le marché en étant de meilleure qualité.
Le marché se fait en étant à l’écoute.
Des étals, des vendeurs, des clients.
On s’y promène, on en fait plusieurs fois le tour, on parle, on discute, on compare…