Hesdin Droit de réponse à Ramsès Kefi

Déambulation dans les pages d’un grand quotidien au passé pertinent

qui se galvaude maintenant ?

Qui se galvaude en une analyse qui ressemble à un exercice de style ?

 

La négativité de votre article génère une question Monsieur Kefi : avez-vous séjourné à Hesdin ? Une chose est certaine : vous n’êtes pas venu en train.

 

« La gare : un bâtiment fermé, des rails qui s’ennuient et des herbes qui se pavanent sur les voies. »

Bien. Une poésie qui sied à Hesdin. Sourire

Une sucrerie, une distillerie, une papeterie, une briqueterie fermées ?

Oui.

La gare ? Raison officielle : la remise en état des voies qui devenaient dangereuses. Nous saurons dans quelques années si c’est, non pas justifié vu leur âge, mais si cela ne masque pas autre chose.

Le sucre de canne est moins cher que celui de la betterave a décrété l’Europe.

La distillerie, enclavée dans la ville, a du fermer, suite à l’accident survenu à AZF, Toulouse.

La papeterie ? Un consortium canadien s’est imposé.

Le chômage ?

Si Hesdin ressemble à une ville, c’est un bourg de campagne.

Le travail est donc à l’extérieur depuis que les « industries », et bien avant elles les garnisons, ont disparu. Ainsi que dans le tourisme sur la côte, ou dans les villes avoisinantes, plus importantes. Il faut donc, effectivement un véhicule. Il n’y a pas de RER ici Monsieur Kefi. Ni de grand quotidien.

 

 

Chronique de la misère d’un article décousu


Un point positif : Pamela.

Des négatifs :

«On a déjà vu des offres sur le Bon Coin pour des appartements où il est stipulé que les bénéficiaires d’aides de la CAF sont acceptés. On sait ce que cela signifie : le logement sera insalubre. Mais qu’est-ce qu’on peut dire à quelqu’un qui vit dans la rue ? “N’y va pas” ?»

Avez-vous visité ces logements ? Je ne le pense pas. Vérifiez avant de cautionner.

« Des machines qui pissent le café », sympa pour les cafés très certainement honorés d’être le théâtre d’un polar, il y en avait 70 en 1953, un nombre conséquent de maisons closes, et, je vous cite toujours, cerise sur la facilité, l’épisode du Maire sur son quad, que toute la France connaît.

Des boutiques fermées suite à des salaires qui se sont fait la malle, pour utiliser votre ton, à des loyer prohibitifs.

Des banques, des assurances prennent toute la place et, dit « Domé » est arrivé au milieu d’elles, sans enchaînement.

  

Plutôt que parler de « quad », n’auriez-vous pas du faire référence au peu d’empathie de la municipalité pour les arts autres que bling bling ?

  

D’une divergence d’ambition née entre le « dit Domé » et cette municipalité ?

Deux projets sincères, mais quelque peu décalés par rapport au modeste bourg d’Hesdin qui ne sera jamais St Paul de Vence ou Le Touquet…

Pourquoi autant de négativité, discréditant d’une certaine manière Hesdin, ne soulignant que deux actions positives : Pamela qui est en adéquation avec le sujet de votre article et « dit Domé » qui l’est moins ?

J’ai oublié : on ne se sent pas en sécurité à Hesdin, avant et après minuit. Beaucoup de concerts et autres animations sont ponctués de bagarres. C’est que, c’est la France profonde ici. Sourire

Et ? Si l’on vous envoie encore spécialement à Hesdin. Contactez-moi. Je me ferai un plaisir de vous guider dans la ville.

Vous ne mélangerez plus les choses en un amalgame maladroit et pourrez titrer :

« Hesdin. Une ville qui émerge d’un passé douloureux. Comme au seizième siècle. Sourire »

PS : cet article n’est pas agressif, il exprime une déception.

Cordialement.

Référence : http://www.liberation.fr/france/2018/09/12/a-hesdin-chronique-de-la-misere-ordinaire_1678350

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3 Commentaires
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Antrope
4 années il y a

Il faut faire d’Hesdin une ville franche, Mais certains se roulent sur la misère des autres, politiques essentiellement, car il s’agit de leur fonds de commerce

[…] Après une « Chronique de la misère » par Ramsès Kefi. […]