A. Mabille de Poncheville
André Marie Joseph Mabille de Poncheville est né à Valenciennes le 23 mai 1886 et est décédé à Wacquinghen près de Boulogne-sur-Mer le 20 mai 1969.
Il est un écrivain, poète et journaliste français.
Il fut l’auteur de quelques soixante ouvrages sans compter diverses plaquettes, comme celle consacrée en 1951 à son ami écrivain Maxence Van der Meersch, et participations à des ouvrages collectifs. Il fut un correspondant régulier de La Croix, du Figaro, du Télégramme et de La Libre Belgique avant la Seconde Guerre mondiale.
Après celle-ci et jusqu’à la fin de sa vie, il produisit des articles pour la seule Voix du Nord.
Son œuvre littéraire recouvre les principaux genres littéraires et domaines suivants :
– la poésie dont les recueils Nord et Midi et Consolations, primé par l’Académie française
– des critiques d’art, sur la vie des artistes du Nord et des anciennes Flandres et Artois (Philippe de Champaigne, Boilly, les Watteau de Lille et de Valenciennes…)
– des biographies de personnalités littéraires ayant toutes été intimement liées à sa vie : Charles Péguy, Émile Verhaeren, Maurice Barrès, Maxence Van der Meersch, Pierre de Nolhac, etc
– des œuvres historiques consacrées à des figures nationales (Clovis, Charlemagne…) et aux provinces anciennes de sa région natale (Flandre, Artois, Picardie, Hainaut, Boulonnais) ou encore à la suite de la Première Guerre mondiale, à la description des séquelles de guerre et de la reconstruction dans les départements de zone rouge du Nord et du Pas-de-Calais
– des récits de ses voyages en terres saintes, effectués de 1926 à 1930 vers Rome, Saint-Jacques-de-Compostelle et Jérusalem, où le témoignage de sa foi chrétienne est particulièrement vif, au point que François Mauriac le surnomma « le pèlerin poète »
– deux romans dont Le sang des gaules.
Son œuvre littéraire a été plusieurs fois l’objet de diverses distinctions de l’Académie française, ainsi que de l’Académie des beaux-arts.
Elle lui a valu en outre d’être fait Chevalier de la Légion d’honneur au titre du Ministère des Beaux-arts en 1955.
Il a été élu membre associé de l’Académie royale de Belgique, à l’Académie Septentrionale, puis en 1955 à l’Académie de Mâcon.
Les thèmes récurrents de son œuvre furent double :
– la mise en valeur des régions septentrionales de la France (Flandres, Artois, Hainaut, Picardie), tant sous l’angle historique qu’artistique et social, en s’attachant à illustrer les traits communs et les liens séculaires entre la Flandre, l’Artois, les territoires du Sud de la Belgique, certaines parties de la Bourgogne, et la Rhénanie allemande, composant toutes la Lotharingie, la grande province du Centre de l’empire de Charlemagne dont hérita Lothaire, fils aîné de Charlemagne
– l’apport des grandes figures de l’Église, en particulier les saints, à la richesse de la culture française.
Jules Michelet
Jules Michelet, né le 21 août 1798 à Paris et mort le 9 février 1874 à Hyères, est un historien français.
Libéral et anticlérical, il est considéré comme étant l’un des grands historiens du XIXè siècle.
Il a également écrit différents essais et ouvrages de mœurs dont certains lui valent des ennuis avec l’Église et le pouvoir politique.
Parmi ses œuvres les plus célèbres de l’époque, citons Histoire de France, qui sera suivie d’une non moins monumentale Histoire de la Révolution.
Onésime Reclus
Onésime Reclus, né à Orthez le 22 septembre 18371 et mort le 30 juin 1916, est un géographe français, collaborateur du Tour du monde.
Il est notamment connu pour être l’inventeur du mot « francophonie ».
Militaire puis géographe
Renonçant ensuite à la carrière universitaire, il s’engage à vingt ans dans le 1er Zouaves en Algérie pendant son service militaire.
Sa santé l’oblige à renoncer au métier des armes, et il entre en 1860 à la maison Hachette.
Pendant dix ans, il mène une existence laborieuse, entrecoupée de voyages à travers la France pour les Guides Joanne, et publie sous le pseudonyme de Louis Couturier un Dictionnaire des communes de la Suisse.
En 1869, il fait paraître une Géographie, qui connaît le succès public, grâce à son style, à la formule nouvelle de la présentation, à ses qualités scientifiques et descriptives.