A. Mabille de Poncheville le faisait dans les années 30 :
« A quelques nuances près, la race est la même en Flandre et en Artois. »
La langue a beaucoup évolué en 80 années et, en dehors des récentes polémiques, beaucoup plus politiques que scientifiques, « origines » me paraît être plus approprié.
Avant Jésus Christ, nous étions des Gaulois, Belgique, dont le Chef le plus célèbre fut celui des Atrebates : Commius.
A. Mabille de Poncheville le faisait dans les années 30 :
« A quelques nuances près, la race est la même en Flandre et en Artois. »
La langue a beaucoup évolué en 80 années et, en dehors des récentes polémiques, beaucoup plus politiques que scientifiques, « origines » me paraît être plus approprié.
Avant Jésus Christ, nous étions des Gaulois, Belgique, dont le Chef le plus célèbre fut celui des Atrebates : Commius.
Le Nord de la France est alors partagé entre les tribus celtes et allemandes.
Les Atrebates, en plus d’être des chasseurs, étaient des agriculteurs, des pasteurs et des tisserands.
César est arrivé, avec ses légions.
Il s’est heurté à ces Gaulois Belgique, admirant leur courage et leur vaillance, craignant, une fois n’est pas coutume, l’issue de la bataille.
Finalement décimés, les Atrebates et les Nerviens, leurs alliés, durent capituler.
César, se montrant miséricordieux, leur rendit alors leurs territoires et leurs villes.
Suivit ensuite une période de paix en cette contrée, tandis que César conquéraient les pays de l’Est, du Rhin, durant laquelle la région se « modernise ».
Les prêtres remplacent les druides.
L’argot des soldat romains est adopté par le peuple.
Les manufactures naissent, la maçonnerie et les tuiles remplacent le bois et le chaume.
Les rivières sont canalisées, les forêts sont parcourues de routes.
Nous allions bientôt devenir des Francs
Guerrier franc
Sidoine Apollinaire décrivait les Francs comme des hommes de haute stature, aux yeux verts ou bleus, à la chevelure blonde ou rousse, portant une longue moustache, armés d’une hache, appelée « francisque », d’une lance et d’une épée.
L’origine des Francs est sujet à controverses.
Peuple germanique ? Scandinave ?
Originaires de la Baltique ainsi que les Goths, Burgondes, Alamans et autres Vandales ?
Les Francs étaient établis sur la rive droite du Rhin au 3ème siècle, constituant une fédération de tribus.Il y avait deux groupes principaux : les Ripuaires, riverains en face de Cologne et Bonn et les Saliens, s’étant étalés vers les bouches du fleuve, récoltaient le sel sur les côtes de la mer du Nord.
Durant les premiers siècles de notre ère, les peuples germains sont en constante migration, sous la pression d’autres peuples migrants venant de l’Est.
Une première ligue de peuples germaniques se constitue au début du 3ème siècle.
Ses membres la nomment la ligue de tous les hommes (alle man en langue germanique).
Cette ligue, qui apparaît pour la première fois en 213 dans les textes romains sous la forme Allamannicus qui a donné Alamans, avait pour but de résister aux peuples germains voisins et de conquérir de nouveaux territoires.
À la même époque, une autre ligue, non plus assujettie à l’Empire, se forme plus au nord, le long du Rhin et en Germanie inférieure.
Il s’agit de la Ligue franque.
Le peuple franc est avant tout un peuple de guerriers.
Peuples germaniques au premier siècle
C’est en 254 que les Francs débutent leurs incursions sur le sol romain.
Au même moment, les Alamans attaquent une nouvelle fois les limes, frontières fortifiées romaines, les franchissent et ravagent la Gaule Belgique.
Durant le début du 3ème siècle, l’élévation du niveau de la mer provoque l’avancée de la Mer du Nord sur la plaine de Flandre et la Frise.
Il s’ensuit ensuite un appauvrissement des populations locales qui incite les Frisons et les Saxons à s’adonner à la piraterie et au pillage de l’empire romain.
Ils commencèrent par la Germanie inférieure mais furent repoussés par Gallien en 257.
Profitant du déplacement de ce dernier vers la Pannonie, ils reprirent leurs incursions mais sont encore battus, par Posthumus.
Un conflit d’intérêt entre Posthumus et Gallien leur permet de reprendre, une fois de plus, leurs expéditions de pillage, en Germanie, ravageant la baie de Somme, le Cotentin, le Morbihan, les basses vallées de la Seine, de la Loire et les côtes de Lusitanie.
Arrivent ensuite, vers la fin du 3ème siècle, les Huns, originaires de Mongolie.
Les principaux peuples Germaniques seront de plus en plus difficilement stoppés, et César les installera comme fédérés :
Vandales et Suèves traversent le territoire et passent en Espagne. Les Burgondes s’installent en Saponie (Savoie). Les Wisigoths s’installent en Aquitaine et en Espagne. Les Francs déjà présents en Belgique s’étendent jusqu’à la Somme.
Une fois installés, ces peuples joueront, dans un premier temps, loyalement leur rôle de fédérés, en prêtant assistance aux armées de l’Empire lors de l’invasion des Huns.
La menace des Huns passée, les peuples fédérés prennent pleinement conscience de leur force et de la faiblesse de l’Empire. Ils font défection les uns après les autres, prennent le contrôle total des territoires où les Romains les ont installés et annexent les autres régions de l’Empire.
Puis, au siècle suivant, de redoutables barbares, les Jouan-Jouan, provenant des confins de la Mongolie et de la Mandchourie, entrent dans l’empire romain, prennent d’assaut Athènes, ainsi que Rome.