Ici comme au bar dans lequel j’entre parfois, certains soirs, en quête d’un sourire, d’un regard complice et de quelques mots, à propos de rien, de tout, de vous ou de moi.
Ici on parle dans l’obscurité et, les mots, à peine soufflés, ne se diluent pas dans la lumière, sont intenses, prêtent attention comme les sons de la nuit ou ceux prononcés sur un oreiller.
Projetés par le canon à protons du moniteur, ils tournoient et se rangent sur le clavier, attendent assentiment, controverse ou… Silence.